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Mlle Ô du Gateau
Mlle Ô du Gateau
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12 décembre 2008

Dérapage(s) incontrôlé(s)

fallPour chausser au mieux, mes Petits Petons Mignons, j’ai acheté récemment une paire de bottes supra-méga-magnifiques-de-la-mort-qui-tue.

Sauf que, rappelons-le, mes bottes de sado-maso possèdent peu de talons et surtout une semelle pas très catholique : c’est une sorte de plastique mou.
Ceci dit, c’est très agréable pour marcher, mais…

Pas pour se viander.

Toute maligne et le pied léger, me voilà dans la rue détrempée.
Normal, il a plus toute la sainte journée; mon côté candide en fera les frais. Et mon superbe petit fessier, aussi. Quand je me déplace à Petits Petons Mignons, je marche relativement vite. Je me faufile entre les gens, avec une cadence soutenue. Et voilà la bouche d’égoût, et me voilà prête à embrasser l’asphalte.
Moi qui ai horreur de marcher sur les plaques des trottoirs, j'y cours et glisse sur quelques centimètres. Je retrouve mon équilibre in extremis. Un long soupir de soulagement accompagnera ma première tentative de me crouter royalement.

La seconde tentative est arrivée très peu de temps après. Histoire de profiter de la pluie diluvienne qui s’abat sur le pays depuis quelques jours…
Bien qu’on puisse me déclarer bête comme mes pieds dans cette affaire-là, je ne recommençai pas cette première expérience. Toujours suivie précédée d’un pas franchouillard et volontaire, je sortais d’une des plus bouches de métro les plus fréquentées. Aussi pressée que la première fois, voilà que je vais m’engager pour prendre un escalator. Et devant une troupe d’individus conséquente, mon pied dérape sur la grille mouillée et s’enfuie pour aller retrouver la stabilité d’un sol en pierre. Sauf que mon corps n’avait pas franchement décidé de suivre le pas (ahah) et je me retrouve à faire une glissade d’un bon mètre, à mouliner dans le vent pour attraper du bout des doigts la rampe de l’escalier roulant. Bingo, non seulement mon deuxième presque-croutâge fut spectaculaire, mais aussi a eu le mérite de me faire éclater de rire, rassurant les gens autour de moi qui ont pu également rire de la scène offerte.

Heureusement, au cours de ces aventures, aucune dignité de ce nom n’a été bafouée.

Mais ne dit-on pas…
Jamais deux sans trois ?

Les paris sont ouverts pour raconter mon prochain dérapage qui se terminera sans doute par une vraie gamelle…

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Commentaires
M
~)> Miss Clochette: bienvenue par ici !<br /> En même temps, il suffit de me prendre à la légère pour comprendre que je n'y donne aucune raison ;)<br /> <br /> ~)> Norzem: oui cela m'a fait sourire de voir que ces temps-ci, nous parlions de mêmes choses :)
N
ah ah! attention à toi! car tu as vu que dans l'un de mes précédents articles, "jamais deux sans trois" s'est révélée une expression démontrée!!!
M
"Mais ne dit-on pas…<br /> Jamais deux sans trois"<br /> <br /> Ben, on dit des tonnes de conneries hein.... Ce n'est pas la peine de donner raison à ces petites phrases toutes faites ;o)
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