Metrosexual

10 décembre 2008

body Il parait que cette année la tendance serait aux poilus… !
Oui soyez aussi surprise que moi, le poil c’est erk.
Enfin, du moins pour les filles (les vraies ?) qui ne peuvent se passer d’épiler tout bout de peau ou presque.

Pour les hommes, le poil est signe de virilité. M’est avis que seul le poil ne suffit pas, ou que la panoplie complète de mecs virils et machos peut se résumer essentiellement par d’autres attributions et physiques et comportementales telles que la musculature surdéveloppée par la force de moult exercices abdos-tractions et des sous-vêtements laissés en boule et autres vestiges à trouver sous le lit comme les chaussettes de 26 mois roulées en boule ou les affaires de sport qui ont deux semaines d’âge sans lavage.
Bref, depuis la nuit des temps, la mode masculine est au poil.
Et même pire, déjà à l’époque des mammouths, ils se rajoutaient des peaux, histoire de combiner poils à soi et poils véritables de mammouths véritables. Bref, ce sont des ubersexuels. Un exemple bien connu qui a fait l’objet d’un marketing forcé : Chabal.
Là, vous voyez ? La bêbête toute poilue et ô combien virile ?

Cependant, si le rugby n’avait pas connu un tel engouement au cours de ces derniers mois, nous serions encore à la belle épopée des métrosexuels. Non ce ne sont pas de petits et gros pervers qui arpentent et vivent dans le métro. "métro" c’est pour métropole, c'est-à-dire jeune citadin. Oui, car finalement, si l’homme est vieux, en gros, il ne peut pas être métrosexuel. Ca, c’est le marketing qui l’a défini. Le métrosexuel est soucieux de son apparence mais se doit d’être jeune. Point d’orientation sexuelle dans sa définition, le métrosexuel, ce n’est pas un hétérosexuel se prenant pour un homosexuel. Et puis, je vous vois vous gausser, bande d’inculturistes, le métrosexuel n’est pas non plus un castrat ou un imberbe, voire la moitié d’un homme ou le tout d’une femmelette. Sa définition est strictement marketing, je vous dis.

Oui, mais alors, quel changement pour les filles, que soit validé sous le terme de métrosexuel dans les années 2000, ce concept d’homme soucieux de son image?
Et bien TOUT, ma bonne dame.
Non seulement, il se vante d’être soucieux de son ptit corps chez lui, mais aussi officiellement dans la rue. Ce qui nous contente toutes, on peut leur mettre le grappin dessus. Parce que nous, quand même on aime les métrosexuels.

Il y en a certaines qui disent que non, elles préfèrent les hommes, les vrais. Ce qui rôtent, qui pètent et qui sentent bon la sueur. Oui, c’est exactement ce genre d’hommes dont rêvent toutes les princesses que nous sommes. Alors oui, c’est réducteur comme portrait masculin, mais c’est la vérité vraie de la véritable vie !

Un métrosexuel c’est que du bonheur ~~ou presque~~.
Les femmes dans la rue rêvent de leur claquer les fesses et d’ébouriffer leurs cheveux bien coiffés. Un métrosexuel, cela fait baver toute femme qui vit. Aussi, cela sent généralement bon et a la peau douce. (et qu’en plus, ce n’est pas que physique, cette bonne attitude, ca se déteint avec bonheur sur le comportement)
Le seul effet dramatique, c’est qu’il occupe la salle de bain autant que vous, voire plus. Que des courses en centre-ville peuvent se prolonger sur plusieurs heures pour le seul achat DU jean parfait. Et que pour les plus extrêmes des modèles, ils s’y connaissent mieux que vous pour les produits de beauté et sont capables de vous citer alphabétiquement et dans l’ordre inverse tous les ingrédients de vos produits respectifs.

Bref, celles qui sont contres ou pas spécialement pour, c’est que de toute manière, elles n’en ont jamais essayés.