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Mlle Ô du Gateau
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3 octobre 2008

Problème téléphoné

Phone Ces temps-ci, je m’occupe d’accueillir temporairement et téléphoniquement parlant, les gens.

Alors bien que je n’ai aucun diplôme dans ce secteur, il y a certaines informations qui semblent primordiales à donner ou à recevoir. Et moi, comme ce n’est point mon métier, cela me fait généralement pouffer.

¤ Les identités imprononçables
Que ce soit de nom de famille double ou encore à l’orthographe alambiquée, il m’est parfois complètement impossible à comprendre. Rajoutez par ailleurs que certains se font un plaisir immense de non seulement avoir un nom double mais aussi un prénom ! Alors généralement, toute idiote que je suis, et sans aucun effort apparent (car l’autre ptit c*n n’a pas voulu prononcer son nom plus lentement), je l’appelle par son petit prénom. Pour peu, j’utiliserai presque le tutoiement. Et lorsque je dois laisser un message au correspondant-entreprise indisponible, j’écris généralement le nom de la personne ou de la société phonétiquement. Et des fois, ce n’est pas piqué des vers : imaginez-vous à ne pas savoir s’il s’agit d’un P ou un B d’un D ou d’un V, d’un é ou ai, du doublement de consonnes, du t ou x à la fin du nom… Mes mails informatifs ressemblent donc davantage à une blague à l’humour d’un second degré certain et non à tout le sérieux qu’on lui demande, à cette information.

¤ Les « j’sais pas d’qui tu parles, coco »
Il y a des gens qui téléphonent et qui veulent parler à des gens qui n’existent pas. Enfin, qui n’existent pas dans la boite. Premièrement, il y a les personnes-qui-ont-travaillé-ici-mais-ça-fait-un-sacré-bail-qu’ils-sont-partis, les personnes qui travaillent en free lance mais dont je ne connais absolument pas le nom (donc je ne me tracasse pas et leur soutiens qu’ils sont inconnus au bataillon) ou des personnes travaillant bien ici mais dont je ne connaissais pas leur nom de famille jusqu’alors (shame on me). Deuxièmement, il y a les personnes qui font du marketing direct (appel des entreprises pour proposer leurs services) et là, c’est d’autant plus flagrant qu’ils souhaitent parler directement au big boss. (car c’est la seule information qu’ils ont réussi à chopper car c’est aussi le gérant). Autant vous dire, que c’est un régal de leur demander le motif de leur appel pour pouvoir mieux les refouler.

¤ Les kézakohuh
Malheureusement, il y a les vrais appels, qui se sont déjà compliqués au niveau de l’identité imprononçable, qui continuent à l’être par la suite. Car ils détaillent généralement leur demande précise, alors que je ne suis qu’une intermédiaire. Et quand il s’agit d’une parcelle de tâche d’un immense projet, il m’est complètement impossible de comprendre, mais pire, de retranscrire le véritable motif (puisque je n’ai rien compris)… Et là, mes messages et mes mails transmis au sein de la boite deviennent plus que farfelus. A savoir, si je n’avais pas renversé du thé sur mes notes ou simplement fumé.

¤ Les improbables
Bon, il arrive que vous ayez à décrocher le téléphone quand l’aspirateur est entrain d’être passé, oui. Ce n’est pas drôle pour un sou, car on ne comprend pas ce que nous dit l’interlocuteur au bout du fil, mais cela se fait. Au bout de la seconde répétition ou de la troisième très lente, on saisit le tout. Quand c’est une hausse d’activité générale au sein de l’entreprise avec les bosseurs qui discutent en plein hall ou couloir, avec des allers et venues fort bruyants ; cela se fait, on saisit le tout. Mais alors, il y a toujours THE improbable. Le truc que même toi il te surprend et fait rire à gorge déployée l’interlocuteur. Ce sont les essais de l’alarme-sirène des pompiers qui a lieu une fois par mois, mais que toi dans ta petite tête tu oublies. Et dès lors qu’elle retentit, nous évitons généralement pour un court laps de temps de répondre aux appels téléphoniques. Sauf qu’il arrive que tu décroches et qu’ensuite l’alarme incendie retentit. Et toi, tu n’entends plus rien, si ce n’est en fond de bruit sonore le rire tonitruant de ton correspondant. Alors gentiment, tu préviens que c’est l’alarme incendie des pompier et que toi, dans ton combiné, tu ne l’entends plus mais qu’il faut qu’il rappelle d’ici 5 minutes… pour peu qu’il t’ait entendu. Et heureusement que l’alarme est relativement forte, sinon jamais ils ne me croiraient avec une excuse pareille inventée.

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