Etre dans de beaux draps

13 septembre 2008

Changer les draps, ok… mais pas tous les jours. Ca dépend de la maniaquité (j’invente les mots que je veux) de chacun. Pour ma part, cela sera sans moi. Mais, dans une vie, il s’avère qu’on les change quand même un paquet de fois, ces draps.

En premier lieu, c’est un ~~caca mou~~ bordel pour les faire sécher (sauf si vous êtes riches et/ou que vous avez de la place pour un sèche linge) : cela fait des plis, des faux plis, des plis vils. Bon, là aussi, ceux qui ont un degré élevé de maniaquité les repasseront (oh oui, je te vois lire, toi, au degré élevé de maniaquité, qui te reconnais quand je parle de toi).

En second lieu, et au cœur du problème, nous passons à l’étape pliage des draps. Il faut disposer d’un terrain assez grand, là, facile, vous les disposer par terre. Sinon, bah débrouillez-vous. Le côté imprimé « dehors ». Ça, généralement on ne le précise pas, ce que cela veut dire dehors. Là aussi, débrouillez-vous. Si c’est un seul morceau de tissu, alors oui, c’est plutôt facile. Il faut « juste » plier les coins les uns sur les autres et faire une multitude d’aller retour car votre coin gauche est ok mais le coin droit n’en fait qu’à sa tête (et toutes les situations probables sont multipliées par 4 coins, évidemment !). Si c’est un tissu doté d’un élastique, vous dépassez le stade du ~~caca mou~~ bordel et vous entrez en phase belle ~~merde~~ confusion : il faut rentrer les coins dans les autres et les garder sage. Si c’est une housse de couette, une fois la galère du pied (ou cul) mis à l’intérieur du pliage, vous reprenez la base du pliage des draps. Si c’est une housse de coussin : trop faciiiiiiile.

Mais comprenez-moi bien, il ne fait pas plier en « carré » mais bien en espèce de tiers (ça se sent que les maths et moi, on est pas trop copains ?), pour trouver une place pour les ranger, sans que cela ne soit trop chiffonné.

Et là, j’vous raconte même pas, quand il s’agit de l’enfiler, ce linge de maison.