Plus que 274 jours.
Oh làlà, cette Mademoiselle du Ô du Gâteau. Son blog sucré est assiégé et ressemble davantage à un gruyère. Aux trous du gruyère plus précisément. Mais notez, le joli passage en douceur du précédent billet à celui-ci.
Aujourd'hui: c'est ma rentrée.
Exit le sac de plage, le sable collé aux pieds et la pâquerette à la bouche. Place aux chemises cintrées, aux talons hauts et au sourire pincé.
Alors, finalement, j'y suis allée. J'y étais bien obligée. Très très tôt le matin, il faisait même encore nuit, à l'aube, vers 9h, je suis donc entrée officiellement en entreprise. Ce n'est point moins le sourire denté de mon chef et un bordel monstrueux de fin-de-travaux-pas-encore-rangé. Ambiance un peu déroutante, je visite l'entreprise encore volets fermés et peu de néons allumés. J'apprends à connaitre les personnes en visitant leur bureau vide. Les personnes arrivent au compte-goutte, la gueule enfarinée et le bronzage encore marqué.
Puis tout s'accélère, c'est le branle bas de combat; la réunion qui s'éternise, l'accumulation d'informations-ultra-essentielles-à-retenir qui devient lourde, la pause repas qui se réduit comme une peau de chagrin, le carnet de notes qui devient noir, les aller-retour qui s'organisent comme incessants, les pages internet qui remplissent mon écran, le départ de l'entreprise qui devient tardif... Pas de doute, je suis jetée dans le bain.
Pas de doute,
quand je serai grande,
je ferai "vacancière"
... comme métier.