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Mlle Ô du Gateau
Mlle Ô du Gateau
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8 octobre 2008

Moul’bite VERSUS Sakakouilles

nude Au tout commencement, au temps d’Eve & d’Adam sans les gâtés par la pomme, l’homme se trimballait la bistouquette et les coucougnettes au vent.
Au fil du temps, l’homme a évolué et s’est peu à peu vêtu pour pouvoir protéger ses viriles petites noisettes ratatinées par le froid. Sauf que l’homme moderne ne gambada plus dans la nature, la bistouquette et les coucougnettes au vent. Est alors née la question existentielle de santé et de bien être des bijoux. Oui, car même si l’homme ne le lave pas tous les jours, il entretient une relation passionnelle avec son appareil reproducteur. C’est pourquoi, il reste encore très à cheval sur son confort et sa santé.

Question santé, parlons-en. Les avis diffèrent toujours autant. Avoir les roubignolles au chaud, c’est rassurant. Le soutien des valseuses, ça fait du bien. Sauf qu’il ne faut pas trop les serrer. Il est bien connu, que même à la télévision ils l’ont dit, que l’homme risque de surchauffer ses usines à spermato contre la chaleur de son corps et donc perdre des unités de production (notamment les adeptes du jean moulant). 34°C est la température idéale pour que les hommes puissent préserver et joyaux et petits nageurs. Et jusqu’ici, la culotte thermostatée-régulée-34°C n’existant pas, l’homme n’a pas fini de se soucier de son petit matériel.

On pourrait alors se dire que laisser la bistouquette pendouiller peut être la bonne solution (caleçon, caleçon long), mais attention aux frottements des bonbons. C’est désagréable, c’est inconfortable et même pire, cela peut macérer dans les plis. Bonjour aux mycoses, eczéma et toutes autres démangeaisons peu ragoutantes. Oui mais l’homme a la solution. Le 100% coton : il n’est pas un nid à microbes et laisse même respirer la peau (sauf si on garde sur soi le même exemplaire sans le laver, à l’impossible nul n’est tenu).

Or, la femme s’est émancipée, elle est sortie de sa cuisine et dans la plupart des domaines, son opinion a commencé à compter. Y compris dans le rayon des sous-vêtements. L’homme a donc du s’acclimater. Exit le vieux slibard blanc (quelque fois troué) possédé en 10 exemplaires, exit les caleçons uniformes (parfois troués aussi) même pas assorti aux chaussettes. Les différentes influences ont travaillé au boom du secteur du sous-vêtement masculin; et l’homme a alors modifié ses habitudes d’achat pour être branchouille, sexy et bien dans sa peau de gagneur-prêt-à-toutes-les-faire-succomber.

Il est donc grand temps de présenter les diverses possibilités offertes aux Jules pour couvrir leurs petites fesses musclées et les virils attributs (du sujet)


¤ Le SLIP ou Moul’bite
Bien que souvent considéré comme ringard, le slip continue de polluer les rayonnages et les tiroirs de nos hommes. Il reste pour eux le sous-vêtement par excellence, pratique, la valeur sûre indémodable.
Cependant, ce n’est pas une bonne excuse pour continuer d’acheter des modèles de grands-pères, l’homme se doit d’être branchouille & sexy.
Règle n°1 : restez sobre.
Si ce slip vous devez posséder, choisissez une ligne épurée.
De l’uni et rien que de l’uni. Le slip flower power, là, oui, c’est ringard. Les motifs géométriques nous filent la migraine et les rayures, n’en parlons même pas. Ce style de sous-vêtement est déjà assez difficile à porter sans être ridicule, ne vous rendez pas la tâche plus difficile, évitez le rose Barbie ou le lamé Or. Restez sobre, privilégiez le noir, le gris ou à la rigueur le blanc. La forme : pour que vous soyez sobre, exit le Kangourou super échancré, le taille basse dont popaul semblera vouloir s’échapper tel un diable de sa boite ou pire le Tanga en lycra brillant façon culturiste surdéveloppé aux stéroïdes. Et surtout, pas de poche sur le devant. Cela ne sert strictement à rien puisque vous sortez rarement acheter le pain habillé uniquement d’un slibard. Quand aux ouvertures latérales, les élastiques n’ont pas été inventés pour les chiens (notamment à la taille) et évitez les quelconques faiblesses aux endroits stratégiques.
Evidemment, penser à changer votre garde-robe souvent pour éviter les slips histoire de ne pas trainer des modèles usagés dont le coton a perdu sa forme et floqués au niveau du fessier. Et s’il est troué, on jette ; on n’emmène pas chez maman pour le rapiécer, on jette.


¤ Le CALECON ou sakakouilles
A peine moins ringard que le slibard, le skakakouilles a l’avantage de faire moins « pépère ». Et si on pousse le vice au modèle plage, c’est carrément le must ; cela fait surfer australien (grand blond, grand biscottos avec le sable encore accroché à la combi) et cela évite le cliché du bon père de famille avec slibard-fermeture-ficelle.
Cependant, la version dortoir est à double tranchant. Certes, on y est plus à l’aise que dans un moul’bite, on évite le cliché de mettre ses attributs en avant en croyant que cela va impressionner les nénettes mais résiste le problème des coucougnettes pendouillettes et il est toujours possible de déclencher le fou-rire de ces dames.

Oui, car la forme caleçon attire les motifs et les couleurs les plus improbables. Même dans les années eighties on se refusait catégoriquement de porter en tee shirt. Mais là, sur le caleçon, tout est permis. Le rose à petites fleurs, le violet avec cœurs couleur vert pomme, les motifs écossais ou encore les horreurs fluorescentes. (Ceux-ci, utilisez-les pour faire vos carreaux, et encore, de nuit et sans lumière pour éviter le regard des voisins). Et attention, au moindre relâchement de posture, au développement des abdos-kro, et on tombe dans le cliché du bidochon-bière-foot-affalé sur le canapé, et là, pour tout vous dire en un seul mot : affligeant.

Et en plus, messieurs qui êtes si prompts à critiquer chez vos compagnes le port de la culotte sous un pantalon moulant, sachez qu'on se fend parfois aussi la poire à vos dépends, car rien ne fait plus de plis ridicules et de bourrelets disgracieux, qu'un caleçon froissé n'importe comment sous un pantalon.

Malgré son style facile à vivre et son air sympa, le sakakouilles est difficile à porter sans se beaufiser.


¤ Le BOXER ou SHORTY
* yeux qui brillent *
Nous arrivons enfin au sous-vêtement moderne qui allie les avantages du moul’bite et du sakakouilles sans en avoir les inconvénients. Niveau du port, l’homme est à l’aise, le soutien des coucougnettes est parfait (plus qu’avec un sakakouilles) et l’esprit en paix (la surchauffe est évitée sans risque de dépasser la température d’auto destruction).

Niveau esthétique, on frôle la perfection !
Saint Elasthanne-Lycra priez pour nous. La tenue du boxer est flatteuse, près-du-corps sans pour autant mouler le paquet façon « regarde ce que j’ai pour toi, baby ». Même les couleurs vives sont bienvenues car la tenue du sous-vêtement est nickel. Il n’est pas rare de croiser des rouges virulents et des bleus glaciers (bien que les léopards et résilles fassent encore bien rire).

Nonobstant, le mélange coton-lycra est remplacé par le toucher peau de pêche de la microfibre qui non seulement offre les fesses arrondies de nos hommes moulées dans un boxer, mais aussi une peau douuuce, comment résister ?


¤ Le STRING et autres variantes
Bien que de nombreux sujets pensent toujours que le string cela fait ped’zouille, le mâle a évolué et porte comme sa femelle, des strings.
Il ne pourra qu’apprécier la liberté de mouvement, l’invisibilité sous les vêtements (oui, même sous ses jeans de pouffiasse) et sera efficace dans toute situation estivale avec températures adéquates.
Evidemment tout comme le moul’bite, le string peut être assujetti aux pires horreurs modestiques que le monde n’a jamais connu ; on peut vite frôler le ridicule dans l’échancrure du modèle. Bon goût et modération sont donc de rigueur.

Alors, évidemment, avoir un truc dans la raie des fesses n’est pas fait pour rassurer l’homme moderne qui déteste encore à l’heure actuelle qu’on se moque de cette partie de son anatomie. Il oubliera bien vite ses menus inconvénients quand sa chérie lui dit qu’elle adore voir ses petites fesses comme ça, et qu’elle le trouve sexy comme tout et que… [Censuré]

Le mâle allergique à la ficelle dans le Q, gay ou sportif, pourra alors adopter le jockstrap. Ce dernier est, de devant, tout ce qu’il a de plus banal à un slip ou à un string, mais derrière, waouh. Qu’un joli fessier, sans ficelle mais une bande de tissu élastique de chaque côté de la fesse qui tient le tout.  En gros, c’est le wonderbra de la fesse masculine. Si vous avez la fesse flasque, vous pourrez la transformer en joli derrière pommelé. Si votre homme se trimballe en jockstrap dans votre appartement, cela ne veut pas dire forcement qu’il vous trompe avec un gay sportif, mais que, tout comme le string apporte aisance, liberté de mouvement et régulation de la chaleur. Et si vous êtes dans le fantasme japonisant, l’homme en kimono noir (le peignoir pas la tenue de combat) et jockstrap, ca se marie bien et avec votre futon et avec votre déco en bois laquée.

Précisons quand même, que le jockstrap n’est adapté à tout le monde. Il faut avoir une certaine assurance dans sa virilité et être bien gaulé, sinon c’est le ridicule assuré. On ne met pas de jockstrap si on a les poignées d’amour qui tombent comme des oreilles de cocker ou si on a la fesse mollassonne.


Quoiqu’il en soit, vous pouvez dire m*rde aux diktats de la mode et préférer & privilégier le confort. Et puis que vous soyez adeptes du moul’bite ou sakakouilles, cela ne vous empêchera pas de draguer, car nous, on vous aime pour votre attachante personnalité, votre humour ravageur et votre magnifique sourire (sans oublier qu’une cervelle, ne gâche en rien le tout). Mais même si vous ne vous essayez pas aux strings et autres variantes, laissez-vous tenter par le boxer car vous y tellement craquants… !

 

De toute façon,
Quoiqu’il en soit,
On vous préfère le fessier nu.

Ce billet est le 100e !  smiley_teuf

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Commentaires
M
Nicow'~)> Joli commentaire! Très bien trouvé, j'aime ;)<br /> <br /> Roswell ~)> Erk. Des trucs troués.
R
Ce qui est fort c'est de tenir autant de ligne sur ce sujet précis, moi perso, même si je garde mes sous vêtements troués jusqu'au moment où ça devient critique, je pense que l'homme est polyvalent dans ce domaine et qu'il porte le premier truc à sa taille qu'il trouve dans son placard, même si c'est un kilt ou un suspensoir.
N
Je te reconnais bien là. Un 100ème billet sur un thème qui mélange tous tes vices : les hommes, le cul, et le pétassage. Bravo !<br /> <br /> Et joyeux 100ème billet !
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